Une interaction avec l'équilibre interne de l’enfant.
Un enfant souffrant de troubles dans le domaine du mouvement est souvent soumis à des situations de stress, par exemple:
- Quand il n'arrive pas à attraper la balle.
- Quand sa petite sœur dessine et bricole mieux que lui.
- Quand il renverse une fois de plus un verre sur la table.
- Quand il n'ose pas grimper en hauteur sur la place de jeux.
- Quand il doit apprendre à rouler en vélo ou faire du ski.
- Quand il tremble en écrivant ou quand les lettres et les chiffres n'entrent pas dans les cases.
- Quand ses camarades se moquent de lui à cause de ses mouvements maladroits.
- Quand il faut sans cesse lui dire de se calmer.
Si ces situations se répètent souvent, l’enfant se résigne ou il se rebelle, devient agité et récolte alors encore plus de remontrances. Les deux comportements aggravent la situation et mettent en péril son développement.
Les enfants souffrants de difficultés psychomotrices se font remarquer à l’école par leur comportement. Ils ont souvent une faible capacité de concentration et des difficultés d’apprentissage. Ils attirent l’attention sur eux pendant les heures de gymnastique, de dessin ou d’écriture. Ils se heurtent aux autres à cause de leur comportement social et sont limités dans leurs possibilités de développement, d’apprentissage et d’expression. Ils souffrent souvent d’un manque d’assurance.
Les enfants qui souffrent de troubles du domaine du mouvement n’ont pas tous besoin d'une thérapie!
Le degré de souffrance chez l'enfant, les parents ou à l'école est un des indicateurs qui permet de déterminer si une thérapie est indiquée ou non. Plusieurs facteurs sont décisifs:
La souffrance peut être plus grande chez l'enfant dont les capacités intellectuelles sont bien mieux développées que les capacités motrices. En effet, on exige des enfants beaucoup d’habileté en motricité fine, surtout dans les classes primaires. Cela peut mener au désespoir un enfant qui est alerte intellectuellement mais pas assez habile pour écrire rapidement les chiffres dans les cases.
Des circonstances dans le quotidien, une situation familiale difficile, un évènement incisif ou une constellation malheureuse en classe peuvent aggraver des troubles du mouvement minimes à leur origine.
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